Cistrières
Église Saint-Pierre et Saint Roch
Fête patronale le 16 août célébrée le troisième dimanche d’août.
Pécheur de Galilée, il est choisi par le Christ pour être un des Douze Apôtres et le chef de l’Eglise. C’est lui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu et qui jure de ne jamais abandonner Jésus avant de le renier trois fois au moment de la Passion. Mais ses larmes dues à cette trahison lui firent dire par trois fois au Christ ressuscité : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime » avant que Jésus ne lui confie de nouveau ses « brebis ». Il meurt martyr à Rome, dans le cirque du Vatican, en l’an 64.
Jésus lui déclara : « Et moi, je te le déclare : tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 16, versets 16 à 19.
Saint Roch
Né vers 1350 à Montpellier, il se dévoua d’abord au service des pauvres dans sa ville natale puis, il revêtit l’habit de pèlerin et se dirigea vers Rome. Là il soigna avec zèle les malades et surtout les pestiférés, manifestant des dons de thaumaturge en leur faveur. Atteint lui-même par la maladie à Plaisance, il reprit le chemin de sa patrie une fois guéri.
Arrêté comme espion du pape par le duc de Milan, il passa cinq années en prison où il mourut vers 1379. La renommée de ses miracles s’étendit dans toute la France méridionale puis dans l’Europe entière. Il est très vénéré dans le canton de La Chaise-Dieu.
En ta fête, saint Roch, nous venons réveiller en nos mémoires tes hauts faits. Avec ton bourdon, ta besace, dans la pauvreté, tu as fait route vers le cœur de la chrétienté. La peste ravageait bien des cités, tu guéris les malades par le signe sacré de Jésus crucifié.
Histoire et architecture
Les bénédictins de La Chaise-Dieu desservaient l’église de Cistrières avant 1067 et en partageaient la suzeraineté avec le seigneur de Clavelier. Le prieuré a été uni à la mense abbatiale avant 1366. La paroisse, sous le vocable de saint Pierre, relevait du diocèse de Saint-Flour et de l’archiprêtré de Brioude jusqu’à la Révolution.
En 1844, les lambris qui couvrent la nef de l’église menacent ruine. En 1873, on prévoit l’adjonction d’une chapelle. En 1875 débute un chantier plus vaste, sur les plans d’E. Léculée, architecte départemental, qui ne conserve que l’abside et détruit le clocher posé sur l’arc triomphal. La nef, les bas-côtés, la façade avec le clocher-mur, sont reconstruits et terminés en 1885. En 1957, l’architecte Frédéric Bachelier remplace la voûte en briques en anse de panier qui couvrait la nef par un plafond à caissons en bois. En 2008, une restauration menée par l’architecte François Desnier, restitue au chœur son volume roman, fait disparaître les contreforts et ouvre les baies de l’abside. À l’intérieur réfection des enduits, peintures et éclairage. Le nouvel autel a été consacré par Mgr Henri Brincard.
La façade ouest est reconstruite en style néo-romano-byzantin avec un clocher-mur de trois arcades qui compte trois cloches dont une du XVIe siècle. Le chevet pentagonal est roman. Un des vitraux du XIXe représente St Joseph avec Jésus adolescent.