Sembadel-Gare
Chapelle Notre-Dame de la Forêt
Fête liturgique le 15 août célébrée la veille au soir.
Histoire et architecture
Avant la guerre de 1939-1945, il y avait une seule église à Sembadel Bourg pour desservir le bourg et la Gare avec un curé affectataire. À Sembadel Gare, la SNCF avait installé un atelier de réparation du matériel qui employait 74 personnes. Avec les familles cela représentait une bonne population, un gros bourg. L’idée était donc venue aux habitants de la Gare d’avoir une église. Un habitant de la Gare, M. Roux, céda une partie de terrain lui appartenant à une association qui s’était constituée : « Comité de construction de Notre-Dame de la Forêt », une souscription publique fut lancée, l’argent recueilli permit de construire la chapelle, de la meubler et de l’entretenir. Tout le monde participa : les paroissiens, les personnes de l’extérieur, touristes, parents, amis…
La construction de la chapelle a donc eu lieu en 1953-1954. Le curé de Sembadel, M. L’abbé Clément avait la responsabilité des travaux. La bénédiction de la Chapelle a eut lieu au cours d’une grande kermesse le 7 août 1955 par Monseigneur Chappe, évêque du Puy, le curé de Sembadel étant alors l’abbé Plot.1
La chapelle est entièrement construite en bois, sur un soubassement maçonné. L’église n’est pas orientée, sa façade se trouve au sud. Un porche extérieur ouvert est accessible depuis la route par un escalier à double volée. Un petit campanile somme le pignon de la chapelle. Les fenêtres sont géminées. L’intérieur est entièrement lambrissé.
La statue de Notre-Dame de la Forêt a été sculptée par Louis Gire de Saugues en 1955. Le Christ en bois a été sculpté par André Lacome de Lourdes et ramené par le Pèlerinage de 1958. En 1958, également mobilier et autel par André Roux de Dore l’Église. Les bancs ont été fabriqués en 1959 par André Roux. Le tabernacle en 1959 par Jean Charrier, maître serrurier à Sembadel-Gare. Les chandeliers en cuivre et en fer également par Jean Charrier. Les vitraux ont été réalisés et installés en 1959 par l’abbé Richaud, curé du Monteil.2